devenir freelance

Pourquoi j’ai choisi de devenir freelance ?

Au départ, une découverte

À 19 ans, je commençais mes premiers stages et découvrais le monde de l’entreprise. Avec curiosité, enthousiasme et, je dois le dire, un peu d’appréhension.

La première chose que j’ai apprise c’est qu’il y a au moins 10 façons différentes d’occuper le même poste. Je me souviens en effet avoir compris très tôt que selon les arguments que je mettais en avant, j’arrivais à convaincre plus ou moins rapidement mes interlocuteurs.

Ayant toujours aimé le travail bien fait, j’ai aussitôt mis en pratique ma nouvelle stratégie. Pouvoir influer sur la façon dont je vivais mon quotidien. Je me sentais véritablement actrice de mes journées. Et j’adorais ça !

Puis, l’envie de développer de nouveaux projets

Quelque soit les postes que j’occupais, j’avais assez rapidement le sentiment d’en avoir fait le tour. Alors je me prenais à imaginer de nouveaux projets. À réfléchir à ce qui pourrait être développé. Saisir de nouvelles opportunités. Sans le savoir, je venais de découvrir l’intrapreneuriat.

C’est d’ailleurs de cette façon que je décidais de rencontrer la fondatrice de My Little Paris, à qui je proposais un contrat avec la régie publicitaire dans laquelle je travaillais, lui prédisant au passage le succès à venir de son site. Presque 10 ans après et des millions de pages vues plus tard, je ne m’y étais pas trompée.

Ma soif de nouveautés ne parvenant pas à être étanchée, j’ai commencé à cumuler, à multiplier les activités, les jobs, le bénévolat. Par la suite, j’ai monté une SARL en parallèle de mon emploi salarié. Je me disais que c’est en cherchant qu’on trouve.

Ce que je cherchais ? Me sentir entièrement épanouie dans mon activité.

L’épanouissement comme ligne de mire

Alors oui, je cherchais. Beaucoup. En espérant combler ce manque que je ne savais pas encore bien définir. On ne parlait pas encore de génération Y, et encore moins de multipotentialistes ou de slashers.

Et puis il y a ce moule, dans lequel nous sommes très (trop) nombreux à avoir grandi. Il faut suivre la norme. C’est LE chemin. C’est rassurant. Pour nous. Pour nos familles aussi. Mais quand la « norme » établie ne nous convient pas ? Je n’ai jamais cherché de CDI car je savais déjà, au fond de moi, que ce n’était pas fait pour moi.

J’ai d’ailleurs préféré un jour accepter un CDD de 1 an plutôt qu’un CDD de 3 ans. Mon interlocuteur m’a regardé un peu estomaqué, prenant ma réponse pour du désintérêt. J’ai tout de même pris le CDD de 12 mois et j’y suis restée 3 ans. Un comble se diront certains.

Mais je ne voulais pas me sentir enfermée. Quand on s’installe dans une forme de confort, c’est plus dur d’en sortir.

En quête de liberté et d’indépendance

J’ai mis du temps à le comprendre mais je ne suis pas faite pour travailler dans une entreprise classique. Certains le sont et c’est d’ailleurs très bien. Ce n’est pas mon cas. Les limites qui sont fixées me frustrent. Et je me sens très rapidement bridée. C’est toujours là que ma motivation commence à aller voir ailleurs si j’y suis, au cas où l’herbe serait un peu plus verte.

Au fond de moi, il y a toujours ce petit grain de sable qui revient me chatouiller, ne demandant qu’à retrouver sa liberté.

Car c’est aussi de cela qu’il s’agit. De liberté. C’est d’ailleurs la première motivation des freelances pour se lancer.
Pouvoir avancer comme bon nous semble. Travailler sur des projets qu’on a choisis. Et qui nous donnent envie de nous dépasser. Ne rendre des comptes qu’à soi-même et à ses clients. Que chaque jour soit différent du précédent.

Bien sûr, au début ça fait peur. C’est l’inconnu. Et on ne sait pas ce qu’on va trouver sur le chemin. Alors on attend. On réfléchit. On repousse à plus tard. Et on attend encore.

Et enfin, devenir freelance : une évidence

La fin d’un contrat invite de nouveau à se poser la question. Le renouveler ou se lancer ?

Après tout, on en est capable. Se dire qu’on a suffisamment d’expérience et de compétences pour prendre son envol. Que si on ne le fait pas, on finira par le regretter. Se dire qu’en effet, ça ne sera pas forcément facile. Surtout au début. Mais avoir très envie d’y aller. Et se dire que c’est le bon moment.

La naissance de ma fille cette année a fini d’accélérer mes réflexions. S’il y a bien une chose que j’ai envie de lui transmettre, c’est d’oser. Oser se lancer. Oser essayer. Pour ne rien regretter. Dépasser ses limites. Pour se trouver. Et s’épanouir.

Mais encore faut-il que je commence par me l’appliquer.

Alors voilà, c’est mon tour. Il était temps.
Pour moi. Pour elle.

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